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Diki Cho-Yang ▬ I think I fell in love with an illusion.

 :: En aparté :: Pièces d'identités :: Fiches validées
Jeu 27 Jan 2022 - 0:18
Diki Cho-Yang ▬ I think I fell in love with an illusion. 6znm

Diki Cho-Yang

Pseudo : Blooody Mary
Âge : Majeure ♡
Pays : Québec
Pré-lien ou
Scénario ?
//
Diki Cho-Yang ▬ I think I fell in love with an illusion. Yxww
Comment as-tu
connu le forum ?

Je suis la fondatrice.
Et j'ai suivi Camélia
dans l'aventure. ♡



Identité


Nom : Cho-Yang
Prénom : Diki
Numéro de série : //
Nom de code : Tiger
Âge : 39 ans
Sexe : Féminin
Date & lieu de naissance : 01/03/2000, Katmandou au Népal
Occupation : PDG du Black Lotus
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Situation : C'est compliqué...
Groupe : Humain
Rang : La Coalition
Avatar : Dichen Lachman


Physique


Elle n'est pas très grande, du haut de son mètre soixante-dix élancé, mais elle fait sensation à chaque fois qu'elle se déplace quelque part. Menue comme une simple brindille, elle entretient son corps par des séances très régulières de boxe thaïlandaise et de méditation. Diki le prouve en maniant le sabre comme personne n'en a jamais vu de tel à Détroit. Brune d'origine, elle teint ses cheveux en blond qu'elle ondule pour se proclamer un style alliant l'élégance au charme asiatique. Elle possède aussi deux tatouages. Un lion prônant son appartenance à la Coalition, qu'elle planque aux yeux de tous. L'autre qui lui rappelle son enfance triste, par ce dragon qui se mord la queue, symbole d'infinité absolue. Toujours habillée de robes plus sexy les unes que les autres, elle adore séduire la népalaise, les hommes comme les femmes, au point de s'attirer la jalousie de quelques potiches. Car c'est sa nature profonde, de se fondre dans la masse telle une féline en chasse, prête à tout pour survivre dans ce monde ravagé par les machines...


Caractère


Diki Cho-Yang est arrogante, manipulatrice et égocentrique, avec un ego massif et un "amour" invétéré pour son frère, Tashi, qui frise le psychotique. Se croit-elle forte ? Se croit-elle meilleure en essayant de se débarrasser de ces états d'âme qu'elle considère comme faibles ? Il y a l'empathie, la compassion, Mais toutes ces émotions humaines, des anomalies qui, selon elle, ont tué sa mère et qu'elle refoule au plus profond de son être. Elle est donc ignorante sur pas mal de choses, c'est ce qui l'aveugle sur les conséquences de ses actes. Elle ne semble pas vouloir s'en soucier le moins du monde. Elle prétend aimer son frère ? Mais elle n'y comprend rien. Ce que signifient l'amour et les liens qu'il peut former ? Oubliez ça. Elle a consacré toutes ces dernières années à rechercher son frère, en raison de cet amour et du lien qu'elle croit avoir créé avec lui. Mais cet amour est incestueux. Elle qui envie toute femme qui aurait un intérêt pour lui... Elle rêve de les tuer, de massacrer leurs familles par dépit. Elles sont des rivales. L'affection de son frère ne revient qu'à elle. Son amour pour lui transcende celui d'un lien fraternel pensé "normal". Si proche d'une attraction romantique, physique. Il la consume si fort, la dévore, la détourne de la réalité. Mais elle affiche également des tendances sadiques, violentes. Elle est très intelligente, capable de planifier et contrôler des situations complexes, et de pouvoir manipuler certaines personnes au passage. Elle a un sacré tempérament et elle s'offusque rapidement. En définitive ? Elle n'est pas à prendre à la légère. Et si le Monde n'est pas convaincu, elle se fera une joie de leur montrer.


Histoire


▸Détroit by Night, 23 Décembre 2037

Un faux-semblant de festivités s’invite ici, dans le gratte-ciel où Diki réside. Le Black Lotus, le fruit de son dur labeur, paré d’illuminations flamboyantes, attire foule en cette avant-veille de Noël. Le beau monde de la ville a revêtu ses plus beaux atours, s’offre les cocktails les plus chers du bar, parle fort sans s’en rendre compte… C’est faux ! Ils ne discutent pas. Tous ces imbéciles en queue de pie, prêts à tout pour prouver qu’ils ont la queue la plus longue, ils ne sont là que pour elle ! Prétendre que l’un d’entre eux pourrait enfin obtenir ses faveurs ? Ils peuvent tous aller se faire foutre... Tous autant qu’ils sont. Seul leur argent l’intéresse là. Pour le reste... Ils attendront. Assise sur son sofa, elle termine cette margarita tant appréciée. Le regard figé sur les deux grandes baies vitrées de son salon cosy, elle laisse une fois de plus ses pensées vagabonder par-delà l’horizon des évènements. Les fantômes de son passé ne cessent de la hanter, comme pour lui rappeler d’où est-ce qu’elle vient. Mais elle ne s’en occupe pas Diki. Ils ne sont plus là pour constater leur erreur. Un soupir s’extirpe de ses lèvres pincées. Si seulement Tashi pouvait…

Ding ! Un bip sonore qui retentit de son cellulaire. Le signal qu’il lui faut se remuer immédiatement. Le bon vieux retour à la réalité qu’elle attendait ardemment. Sereine, elle se relève avec grâce et rejoint les doubles portes plaquées or qui mènent à son ascenseur privatif. Ses appartements privés juste au-dessus de son club stylé à la perfection ? Elle ne pouvait pas passer à côté. Un étage à descendre, c’est pas la mer à boire. Mais étonnement, elle ne voudrait pas se retrouver coincée dedans. Impatiente, elle cogne ses ongles contre le verre de margarita qu’elle a gardé entre ses doigts. Et deux minutes plus tard la revoilà Diki, arpentant un long couloir. Perchée sur ses échasses de Diva, elle s’amuse à faire claquer ses talons sur le sol. Il n’y a qu’elle, fringuée de cette superbe robe fourreau. Noire comme son humeur, fendue sur le côté droit, laissant apparaître l’extrême finesse de sa jambe élancée. Elle a toujours eu une certaine classe, on ne va pas se mentir. Et ce soir, elle va se donner en spectacle Diki... Ou du moins, elle va s’arranger pour rendre fous ces messieurs, à la limite de la syncope.

21h. Les lumières se tamisent dans la salle principale... Et le silence tombe, tandis que se dessine son propre spectre sur cette toile de fond, juste là, trônant au-dessus de l’estrade qu’elle est sur le point de fouler. Personne n’applaudit sa venue. Ils savent tous ce qu’il en coûte d’oser perturber le moindre de ses gestes calculés. Une des serveuses passe au même moment. Elle lui tend son verre, il ne lui est plus d’aucune utilité. Un geste de la main vers ses musiciens, un clin d’œil complice vers ce barman au boule fabuleux, et la voilà. Diki Cho-Yang, petite fille égarée de Katmandou, victime des sévices d’un père alcoolique…

Là. Sur cette scène, que tout le monde attend de pied ferme, comme si la Divine Providence avait fait montre de sa générosité au peuple. ▸Et maintenant Papa, ça fait quoi de me voir de là où t’es hum ? Une pensée si vite envolée, tandis que les premières notes de guitare surgissent de l’instrument. Sa main gauche s’empare du micro. Ses pas la rapprochent du centre de l’attraction. Illusion of You se lance enfin, lancinante, provoquant chez cette femme une transe indescriptible où se mêlent les paroles de Jihae à ses propres souvenirs. Jusqu’à ce que ses lèvres entament la mélodie… « I close my eyes and drift away, to a distant sound of an old symphony. » Elle se revoit enfant, courant sur l’herbe d’un champ voisin. Son frère n’est pas loin, il lui semble qu’une partie de cache-cache est en cours, ou est-ce autre chose ? Elle n’y prête pas attention. Car elle court, elle rit, elle s’amuse… Elle jubile face à tant d’insouciance. Ce jour qu’elle qualifiait de beau, de merveilleux, juste avant l’incident… « There, I saw your face and recalled the days, when you couldn’t find your melody. »

Ses doigts se serrent sur le manche du micro. Elle revoit désormais sa mère, cette femme aussi frêle que faible qui a eu le culot incroyable de prétendre les protéger, elle et son frère. Cette femme qui a osé épouser ce monstre alcoolique et assoiffé de violence qu’était son père. Cette femme… Qu’elle dissocie du décor chaotique qu’était leur maison à l’époque. Rouée de coups, couverte d’ecchymoses, le visage gonflé et le nez en sang. C’est à peine s’ils pouvaient la reconnaître ! Mais cette fois-ci, il y était parvenu ce salaud de première. À assouvir son besoin primaire de supériorité. Elle gisait là, inerte, baignant dans sa propre hémoglobine. Tandis que Diki, elle se planquait dans un placard, la main de Tashi sur la bouche pour lui éviter de hurler. « I think I fell in love with an illusion, I think I fell in love with an illusion of you… »

Tout est allé si vite... Elle ne se souvient plus vraiment ce qui avait poussé son paternel à lui mettre ce coup de poing au visage... Mais manifestement, elle l’avait cherché. Une année entière s’était écoulée, sans cette fibre maternelle qui lui a toujours fait défaut depuis lors. Elle avait peur de lui, elle n’avait que sept ans bordel de merde ! Une larme s’extirpe de cette petite fille apeurée, mais également de Diki adulte, qui ondule ses cordes vocales avec plus de puissance tout à coup. Cette vision d’horreur était la dernière. Parce que son frère, aussi vaillant qu’intrépide, venait de lui fracasser l’arrière du crâne avec une batte de baseball. Une fois, puis une autre, et encore une autre, jusqu’à ce que le silence prenne la place des cris d’un porc qu’on égorge. Elle n’aurait jamais dû regarder ça, mais elle l’a fait.

Ainsi, sa transe ne fait qu’empirer. Désormais, un flot ininterrompu de données s’empile dans son crâne, à lui en donner la nausée. Diki, ce prénom tibétain qu’elle n’a jamais compris. Saine et prospère ? Va au diable, sanscrit de mes deux. La matrone avait beau venir de ce pays voisin, elle n’a jamais rien fait pour lui être agréable, c’est un fait. Au moins, elle peut se vanter de ce patronyme offert par son géniteur aux allures de dictateur. Cho-Yang ? Elle, une voix sublime ? C’est une bien maigre consolation pour toutes ces années de souffrance... Sous race de népalais ! Parents négligents à l’extrême ! S’il n’y avait pas eu son frère pour la protéger, elle ne serait plus de ce monde.

Son frère, parlons-en justement. Tashi, le seul, l’unique amour auquel elle s’acharne jour après jour, nuit après nuit. ▸Où es-tu salaud ? Pourquoi m’as-tu abandonnée ? Ce jeune garçon qui a sacrifié sa vie pour qu’elle puisse intégrer un orphelinat décent. Puis une famille d’accueil. Enfin quitter Katmandou pour Détroit. Un tableau idyllique auquel elle n’y croyait plus. Et pourtant, elle aurait mieux fait de se méfier. Même s’il continuait de veiller sur elle à distance, il n’était pas là lorsque ses nouveaux parents ont pété un câble face à l'arrivée des androïdes. « I think I fell in love with an illusion, I think I fell in love with an illusion of you… »

Une autre larme s’échappe. Et ses pulsions meurtrières jaillissent des pores de sa peau. Combien de fois a-t-elle lutté pour que ses parents se comportent comme des gens civilisés ? Et tout ça pourquoi ? Pour une putain de cause dont elle se foutait bien à l’époque ? Elle ne comprend pas. Non ! En fait, elle n’a jamais vraiment compris quel était le but de sa naissance, de sa simili vie de souffrance. Jusqu’à ce qu’elle prenne ses propres décisions. Qu’elle s’affranchisse de sa servitude maladive. Une fugue en bonne et due forme, une série de contacts aussi douteux les uns des autres, sa haine grandissante envers cette race de métal… un pari risqué qu’elle se devait de conclure, puisque Tashi n’était pas là pour les prendre à sa place. Et pourtant, elle l’aime ce frère, du plus profond de son être. Il va et vient dans sa vie telle une ombre chinoise. Elle le croise un jour, le lendemain il disparaît. Et une petite voix lui hurle qu’il se joue d’elle, mais elle ne l’écoute pas. Parce qu’elle l’aime putain, elle l’aime si fort et elle n’en démord pas.

Alors elle le cherche, toujours. Inlassablement. Elle n’arrêtera jamais de le chercher. Elle fera tout pour qu’il lui revienne enfin, et qu’il se comporte en frère aimant envers sa sœur rongée par les tourments de la vie. Envers elle, Diki, qui a fait abstraction de tout ce qui la rendait humaine. Pour ne pas flancher comme sa mère. Pour lutter contre les dangers que représentait son père. Ce sabre qu’il possédait et dont elle s’est emparée avant de tout perdre… La preuve irréfutable qu’elle est devenue maître de son destin et... Un tonnerre d’applaudissements la coupe malgré elle de sa transe. Ses joues sont rougies à cause de ses larmes. Un sourire poignant illumine ce visage éprouvé en l’espace de cinq minutes. Elle repose le micro, salue l’assistance juste une fois et quitte la scène. Elle a assez donné pour ce soir, et elle ne veut pas en faire davantage. C’est à ses filles de rassasier ces amoureux transis. Elle pose un dernier regard vers chacune d’entre elles, bien plus sévère que d’habitude, avant de regagner le couloir privilégié vers son studio. La nuit s’annonce longue… Et productive. Elle ne le sait pas encore, mais la Rébellion des androïdes est proche. Bientôt, elle devra faire un choix entre l'esclavage à vie, ou la guerre pour préserver sa liberté. Et ce jour-là, elle sera prête Diki. Prête à lutter, quitte à mourir s'il le faut !
Halloween
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Diki Cho-Yang
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Diki Cho-Yang
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